Présentation d'Arashi

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

Nom : Negai, croit se nommer Ookami.

Prénom : Nikoyaka, croit se prénommer Arashi.

Age : 25 ans, croit en avoir 20.

Sexe : Féminin, ça elle en est sûre.

Physique : Du haut de son mètre soixante-quinze Arashi semble pourtant si haute et supérieur. Sa silhouette fine et longiligne lui donne un aspect faussement frêle, ce qui semble parfaitement aller avec son jeu. D'extérieur, c'est une femme magnifique, autant dans la plénitude de ses formes que dans la douceur de ses traits. Son visage étroit laisse espérer une éventuelle candeur, mais la froideur de ses expressions blesse l'illusion même du plus grand des rêveurs. Ses yeux hautains et inexpressifs sont d’un noir à en faire pâlir les ténèbres en personne, et sont étrangement entouré d’un maquillage permanent sur le visage de la jeune femme : un maquille peu discret d’un bleu sombre. Son regard est difficilement soutenable de par ce qu’il dégage. Toute sa haine des hommes, tout son dégoût est ici retranscrit en une expression des plus désagréable, mais elle, s’en moque. Sa bouche, qui ne sait esquisser qu’un air malsain ne connait aucun rictus plaisant à l’œil si ce n'est celui du sadisme, encore et toujours. La voix qui s’en échappe est tout bonnement arctique ! Une bise de Yuki est plus chaude et douce ! Sur un minois aussi beau, toute la laideur intérieure de ce monstre gâche le tableau. Mais elle est ainsi, empoisonnée et fausse, illusion plus dure encore qu’un Genjutsu. Arashi dans toute sa splendeur ! Dans son éclat perdu ! Ses cheveux sont d’un noir ébène et tranchent violemment d’un contraste appuyé avec sa peau si proche du nacre. Ils sont mi-long, tombant sur ses épaules, coiffés en deux couettes fines et très discrètes n’englobant pas la totalité de sa chevelure, uniquement la première épaisseur. Son corps est une alliance entre beauté et efficacité : en effet, la jeune femme est très souple et agile, tout en gardant force et musculature, le tout préservant sa féline féminité, c’est-à-dire, les formes et les courbes, qui sembleraient presque appeler les hommes. Sa poitrine est généreuse, sans tomber dans un excès particulièrement laid, sa taille est d’une finesse rare, et ses hanches suivent une courbe chaleureuse. Elle est vêtue d’une sorte de combinaison qui, manches longues, habillent de même ses bras légers. Ses jambes sont longues et conciliantes, et d’une puissance motrice rare. En effet, pour atteindre des vitesses de déplacements telles et une agilité à ce niveau, il faut impérativement une puissance certaines dans les jambes. Elle est vêtue en guise de bas, d’un pantalon, noir de la même matière que sa combinaison, et de bottes qui la grandissent un peu. Toutes les armes qu'elle baladent tout comme sa cargaison de poisons son parfaitement dissimulés sous l'immense cape qui semble encore plus l'envelopper dans une éternelle nuit, comme plongée au coeur des ténèbres.

Mental : Vous voyez un bloc de glace ? Que peut-il bien ressentir ? La même chose qu'Arashi : de l’indifférence ! Ses airs supérieurs, son mépris, tout ça est quelque chose d’omniprésent, et même, d’intégral de sa petite personne. C’est un bloc, un bloc glacial, dur et hargneux. Jeune femme misanthrope, l’existence humaine est une chose qui la répugne, qui l’énerve fortement, elle préfère d’ailleurs la solitude profonde au déplaisir de la compagnie. Elle est hautaine, et demeure monstrueusement possessive envers tout, la totalité des choses matérielle. Que ce soit dans sa gestuelle ou dans sa façon de raisonner, tout est pour elle sans intérêt réel tant qu’il ne lui apporte rien. C’est une opportuniste qui aime les compromis, et qui aime recevoir plus que donner. Avec elle, aucun cadeau, et aucune négociation, on prend ou on refuse, et le refus est souvent châtié… Méfiez-vous d’elle comme de la mort, car si un jour elle vous offre quelque chose, c’est en échange de votre vie. Ses intérêts avant le reste, tel est sa façon de penser. Sa froideur peut vous glacer le sang, tellement elle est catégorique, sa façon d’être tout simple… C’est quelque chose d’effarant et d’inimaginable un être aussi hautain, aussi froid, intéressé, et surtout sadique. C’est un caractère qui lui convient parfaitement, et, le sadisme combiné à son côté misanthrope donne un résultat des plus… Piquant. Telle est la personnalité qu'elle s'est fabriquée, choquée au plus profond d'elle même tout le temps durant, elle a décidé de réécrire sa vie jusqu’à l’amnésie, pour devenir l’extrême opposé de la douce enfant qu’elle était. Peut-être est-ce pour cela, plus que par soucis mégalomane, qu'Arashi parle d'elle-même uniquement à la troisième personne, elle est la narratrice de l'histoire de sa vie, et essaye, autant que faire se peut, de garder une certaine distance avec son personnage. Nul besoin d'épiloguer, Elle se comporte comme si elle avait été nourris au pêchés capitaux et abhorre tout ce qui à trait à l'humanité.

Village souhaité : Konohagakure, ce n'est plus un souhait mais une réalite.

Nindô : La tempête est comme les fleurs, venimeuse et sulfureuse.

Histoire : Dessous, elle ne tenait pas sur une même page.

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

« Tais-toi… Contemple en silence la beauté de se magnifique paysage… »

Le jeune homme posa sa main sur la bouche de son coéquipier… Ils étaient dans une plaine magnifique couverte par la brume non loin du village éponyme, où siégeait un lac immense dont l’eau avec une couleur bleue azure des plus profonde. C’était un lieu qui semblait presque magique. Le ciel au dessus d’eux était noir et la lune régnait sur son empire… En guise de lumière, tout autour du point d’eau, il y avait de petites lucioles luminescentes qui au loin semblait à de petites sphère qui dansait, comme si quelqu’un avait prit en otage un rayon de soleil et l’avait perforé de part et d’autre pour arriver à ce résultat. La vue qu’ils avaient était tout bonnement incomparable. Une jeune femme qui était jusque là en retrait approcha et posa sa main sur l’épaule de Kuruu.

« Le plus beau paysage, c’est de me voir ! C’est bien connu, alors arrête de fixer cet étang où l’eau stagne et intéresse-toi plutôt à moi ! »

C’était une belle jeune femme, aux cheveux blonds et bouclés, qui avait un charme physique exquis, dommage qu’à l’intérieur, ce soit creux. Hormis elle, il n’y avait pas grand-chose qui comptait mis de côté Kuruu, qu’elle essayait d’avoir, mais en vain… Et puis de cette façon, elle n’y arriverait jamais. Ce dernier passa à côté d’elle, sans même la frôler, ni lui adresser un regard, s’approchant de l’eau. Traversant le champ de lucioles, il posa un pied, puis l’autre, et s’aventura, marchant calmement sur l’eau… Hakanai, vexée, croisa les bras et s’adossa à un arbre et ne bougea pas, médisant de tous les mots qu’elle connaissait le comportement du chef de l’équipe. Le troisième membre de l’équipe fut partit pour le suivre, empruntant le même chemin. Il avait beaucoup de respect pour Kuruu, même si ils avaient les mêmes galons, le même âge. Sa façon d’être impassible et de sembler imperturbable le laissait coi. L’eau donnait l’impression de crépiter sous les pas des deux ninja…

« Il y a quelque chose d'étrange… Tu le ressens aussi Kuruu ? »

Kuruu ne disait rien, comme à son habitude… Mais Tooi ne se sentait pas bien, il était pris d’un malaise incompréhensible sur cet étang… Bien qu’étant peu maligne quand il ne s’agit pas d’elle et de ses intérêts, Hakanai l’avait remarqué et s’apprêtait à venir. Dans son malaise, Tooi baissa la tête, les jambes fléchies et ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle lorsqu’il vit sous l’eau, au fond, un corps sans vie d’une jeune femme… Il eut un mouvement de panique et recula, tombant, et par son manque de concentration, il coula. Hakanai, le regard exorbité se précipita vers le lac.

« Hey c’est quoi ce bordel ?! Kuruu y’a un pépin ! »

Kuruu se retourna et se baissa, prêt à plonger le bras pour rattraper son coéquipier, lorsque la vue d’une chose peu rassurante vint… Une lame aiguisée passait par le creux droit du coup de Tooi pour descendre jusque dessous son bras gauche… Il sortit un Shuriken de sa poche et le lança à Hakanai, qui dévia aussitôt sa lancée.

« T'es malade ?! Qu’est-ce qu’il... »

« Va t-en sotte ! »

Elle écarquilla les yeux comme surprise, et à ce même moment, le corps de Tooi remonta a la surface, et d’un coup violent, fut déchiqueté en deux partie par le sabre sans qu’il n’ait eu le temps de hurler… Le sang avait volé en toute direction et couvert le visage de Kuruu… Choquée par la perte de son ami, Hakanai ne voulut par partir et se cacha de la vue du dernier membre restant pour qu’il ne lui dise pas de partir… Il y avait quelque chose dans ces eaux si limpides, mais quoi ? La jeune inconsciente s’approchait dangereusement de l’endroit où l’action se déroulait. Kuruu avait sortit son kunai et une grenade à fumigène, afin de trouver comment partir. Il la dégoupilla, la lança et recula le plus loin possible de la surface aqueuse. Il veillait à la moindre silhouette qui pouvait se déplacer dans la fumée… Il y en avait bien une sur la surface liquide… Il sortit les armes qu’il maniait le mieux, les senbons, et les lança un à un dans les points vitaux, avec une précision amoindrie par la vision. La kunoichi ne se sentait plus… Son bras, sa jambe, rien ne répondait… Elle était comme paralysé sur l’eau. Elle senti le contact d’une chose froide sur sa peau claire… Elle retenait son souffle mais priait pour que ce soit son partenaire… Lentement la brume se dégageait… Kuruu regardait posément, ses coups avaient visiblement porté leur fruit… Lorsqu’il reconnu soudainement une version féminine de l’adversaire qu’il pensait avoir en face… Et ces cheveux blonds… Hakanai ! La brume se dissipait, et le tranchant du sabre sous sa jugulaire fut visible… La jeune femme regardait son partenaire avec peur… Ce dernier cru être cible d’une illusion et ne réalisait pas ce qui se passait…

« Kuruu, va t-en… Vingt ans est un âge trop jeune pour mourir, surtout pour toi qui à du talent. Pars, et ne te retourne pas… »

C’est lorsqu’une personne apparue, sortant de l’eau qu’il se rendit compte que tout ça était bien réel… La jeune femme que son défunt compagnon avait aperçue avant de mourir tenait Hakanai en otage. Elle examina Kuruu de son regard hautain et impassible puis poussa la blonde en avant.

« Je t’accorde une dernière volonté, choisis la bien, elle te sauvera peut-être la vie. »

Toute tremblante, comme possédée par la voix sifflante de la Kunoichi, Hakanai regarda Kuruu, implorante…

« Kuruu… Ne voudrais-tu pas m’embrasser ? Que je me dise que j’ai au moins réussie ça ?... »

Il la regarde bizarrement… La mystérieuse inconnue retira son arme de la gorge de la kunoichi et la poussa vers son coéquipier en souriant… Celle-ci manqua de s'enfoncer dans les eaux du lac mais Kuruu se dépêcha de la rattraper… Il cherchait un moyen de la sortir de là, et par la même occasion, empêcher d’avoir à faire ceci, mais c’est elle qui vint vers lui et posa ses lèvres sur les siennes… Il écarquilla les yeux, lui d’habitude si imperturbable avait trouvé le rouge à ses joues… Puis, l’opposante vint abattre sa lame comme s'il se fut agit d'une tempête, ce qu'elle était jusqu'à son propre nom, déchirant le corps de la jeune femme en deux… Devant l'expression déconfite du jeune homme, l'assassin s’inclina, s'enfonçant dans les eaux rendue glaciale par son rire arctique… Plus que choqué,Kuruu rentra bégayant jusqu'à Konoha, le corps maltraité par les coups qu’il s’était lui-même infligé comme pour se réveiller… Il en avait perdu la raison… Il marchait, jusqu’à arriver aux portes de son village sans avoir cherché le moins du monde à se dissimuler, se perforant la jambes à coup de kunai tout en murmurant d'inaudibles borborygmes :

« Kai… Kai… Kai… »

Il avait perdu le toucher, et le sentir, il n’était plus parmi le monde, ses pieds ne semblaient plus toucher le sol. Et tremblant comme une feuille secoué par le vent, il se fit remarquer par des Jounins qui accoururent… Kuruu était devenu fou, trop boulversé par tout ce qui était arrivé.

« Kuruu! Viens par… »

Un shuriken vint se loger au milieu de son front… Il ne s’attendait pas à ça, d’où la totale incapacité à faire une substitution… Le ninja touché par la folie éclata alors d'un rire sardonique… Comme satisfait… Tous le regardèrent et sortirent les armes…

« C’est tellement plus simple de se laisser faire… Huhu… »

Le combat s'apprêtait à débuter lorsque l’on vit que les ANBUs étaient déjà au courant et s’étaient voilé dans le décor. Prit dans un Genjutsu des plus redoutable, Kuruu finit dans un profond coma et n’eut pas le temps de faire plus de ravages. Ils voulaient tenter de le soigner, croyant pouvoir en faire quelque chose, s'ils savaient…

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

A l’hôpital où il fut rapatrié, on nomma la meilleure médecin pour s’occuper de lui, et cette dernière se nommait comme sa coéquipière, Hakanai… Ainsi on pouvait déjà prévoir le pire… C’était la main du hasard qui venait de frapper et qui guiderait plus avenant la main de quelqu’un, lorsqu’il frapperait. Cette jeune femme était vraiment quelqu’un de bien, elle était généreuse et douce, et appréciait les gens et les aider comme personne, une véritable fleur. Sa petite vie alternant famille et travail lui semblait merveilleuse et parfaite. Elle était mère de famille, par des antécédents peu recommandable… Elle n’avait que quinze ans de différence avec sa fille… Beaucoup de gens étaient choqués par cela, et pourtant, elle ne l’avait pas décidé. Pourtant, elle aimait sa fille plus que tout, elle ne l’avait pas renié pour autant. Même si elle n’était pas née dans des conditions particulièrement heureuses.
Elle l’avait nommée Nikoyaka et le portait à ravir, Hakanai elle-même avait toujours rêvée s'appeler ainsi. Elle la trouvait belle cette petite toujours souriante, elle avait eut du mal à l’élever du haut de ses quinze printemps, ce fut une des épreuves les plus dures de sa vie, et elle était seule pour cela, tout le monde la voyait comme une fille de joie, et quelqu’un qui ne fallait pas fréquenter… Elle avait beaucoup souffert, mais aujourd’hui, sa plaie s’était cicatrisée. Cette mère forcée par la nature était d’une taille moyenne, avec de grands yeux bleus et de magnifiques boucles brunes. C’était une belle jeune femme, mais seule car elle était mère. Sa petite poupée de chaire et de sang avait de beaux yeux sombres, elle ne tenait pas ça de sa mère… Au départ elle semblait blonde, et avec le temps, on pu connaître la véritable pigmentation de sa chevelure. Toute petite, elle semblait déjà si gracieuse et si douce… L’imaginer maculée par le sang était un sacrilège, et pourtant, une prédiction bien vraie… Tous les jours, Hakanai l’amenait avec elle à l’hôpital et la laissait jouer dans le jardin d’enfants avec les petits patients malades. Bien que petite, elle n’avait pas peur de certains malades, tout aussi jeunes, et hélas atteints de mal incurables en l'état des choses ; tout au contraire elle leur faisait toujours de grands sourires sympathiques. Elle avait hérité de la douceur de sa mère néanmoins. Chaque jour se passait dans un calme tout particulier. Jusqu’à une journée bien regrettée…
C’était une journée comme les autres, enfin presque, Nikoyaka avait mal dormi cette nuit. Malgré qu’elle n’ait que cinq ans, son sommeil était la chose qui la renseignait le plus. Dès qu’elle dormait mal, elle savait qu’elle allait se faire gronder dans la journée, que quelque chose n’allait pas être drôle pour elle. Comme chaque jour, Hakanai déposa sa fille dans le jardin d’enfant de son travail, et montait directement vers la chambre de Kuruu, elle ne travaillait plus que là, son secteur avait été réduit, mais son travail, lui, intensifié. Elle devait être au petit soin avec lui, comme une seconde mère, pour tenter de le ramener à la raison dès son réveil… En effet, il était toujours en léthargie. Une infirmière s’invita dans la chambre et s’assit en face d'Hakanai, parlant d'une voix décontractée :

« Que fais-tu ce soir Hakanai ?... »

*Hakanai… Tu es toujours là… Près de moi…*

Kuruu était toujours inconscient, les yeux clos mais sa renaissance sonnait très prochainement, malheureusement, il y eu ce mot de trop… Toujours dans une mort illusoire, le jeune homme rêvait, rêvait de dire à sa Hakanai qu’il l’aimait, malgré que son comportement ait été des plus souillant pour sa coéquipière. Il rêvait d’être avec elle, mais, sa folie avait fait des ravages, le temps aussi à vrai dire… Son visage, il était perdu… Sa voix, c’était pour lui celle de la médecin… Il s’était créé un petit univers pour lui et sa compagne qu’il ne voulait plus présenter au danger, mais il se sentait faible… Sa main serra la couverture, alertée, la jeune femme se précipita vers lui et le regarda. Lentement ses yeux s’ouvrirent, et il vit son visage… La scène sembla durer une éternité. Kuruu était hagard, et incapable de faire le moindre chose, sa voit était freinée par le dessèchement, ce qui fut alors le premier geste de la kunoichi. Elle lui souleva un peu la tête et porta un verre avec une eau bien fraîche à ses lèvres, et la fit couler lentement pour qu’il ne s’étouffe pas. Il était encore faible. Avec sa douceur et sa gentillesse, elle prit soin de lui comme personne ne l’eut jamais fait. Ainsi la journée se déroula, et la jeune femme s’enchaîna au mal. La petite Nikoyaka pendant ce temps, voyait tout le monde partir du jardin, les uns après les autres, et elle resta seule dans ce petit parc, avec comme seules armes pour tuer l’ennuie que sa tête, son crayon et un vulgaire bout de papier. Elle se sentit abandonnée, mais elle était compréhensive et savait que sa mère avait beaucoup de responsabilités dans son travail, et elle l’acceptait… Son sourire éclatant n’avait d’aube. Cette petite perle dessina, elle dessinait et à son âge, ne savait pas trop quoi faire ni comment le faire, son inconscient la guidait totalement… Elle dessina une marionnettiste, une belle jeune femme blonde, qui manipulait deux marionnettes ridicules pour un ninja car elles ressemblaient à des peluches. Plus le temps avançait et plus son dessin se complexifiait, arborant une foultitude de détails tirée d'on ne savait où. Comme elle ne pensait sûrement pas à comprendre ses œuvres, elle ne chercha pas, mais que voulait-elle désigner ? La hiérarchie qui fait que nous sommes toujours le pantin du cadre au dessus ? Parlait-elle du sort ? La pensée allait déjà beaucoup plus profondément. L’homme était-il né pour faire certaines actions qui lui sont déjà dictées ? Voulait-elle dire que le destin enchaînait les hommes de la vie qu’ils doivent avoir, et non pas de celle qu’ils envient ? Est-on destiné à être pauvre ? A se faire assassiner un beau jour de pluie ? Son dessin surprit d’autant plus qu’un membre du personnel médical le vit et chercha à le comprendre… Il finit par décréter que Nikoyaka était une grande artiste impressionniste… Toujours le mot gentil pour une enfant de cinq printemps… La petite demoiselle ne comprit pas tous les mots, son vocabulaire était bien encore réduit, mais elle prit ça pour un aimable compliment et fit un grand sourire au jeune homme qui à son tour l’abandonna dans son petit univers tout vide.
Il vint sonner neuf coups à la pendule… Cela faisait quatre heures que ça durait… lorsqu'Hakanai pointa le bout de son nez sa fille lui sauta dessus, ne lui lâchant plus la jambe.

« Ne m’abandonne plus… »

La tendre enfant ne voulait plus lâcher celle qui créer son cocon familiale… S’accrochant, comme à son seul rêve, elle inquiéta sa mère qui la prit dans ses bras, l’embrassant tendrement sur le front, et l’emmena avec elle, pour rentrer au foyer… Toute la soirée, Nikoyaka attendit le moment de la chute, le moment où sa mauvaise nuit allait être justifiée, mais rien ne vint, sa mère n’en était que plus douce… Elle crut que son intuition n’était qu'illusion… Pourtant le début de la dégringolade pour son avenir avait d'or et déjà débuté…

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

La soirée passa vite, tout comme la semaine…
Chaque soir elle restait seule un peu plus longtemps, chaque nuit elle dormait mal, se réveillait en sueur du haut de ses cinq ans. Ses cauchemars se répétait, sous une forme imagée : elle voyait une jeune femme qui, elle ne le savait pas, mais lui ressemblait beaucoup, en plus âgée, pianotait de ses doigts fins, comme sur un piano invisible, et face à elle, une chose amorphe dansant dans un vol noir de corbeau… Tout le temps ce même parcours qui ne lui disait rien, lui rappelant son dessin le premier jour de ses problèmes nocturnes. La petite demoiselle ne savait plus comment interprété tout cela, elle était perdue et dans la crainte des évènements prochains, la peur au ventre de se faire gronder. Pour elle, c’était ça un mauvais ressentiment, ressentir une remontrance. Elle ne connaît encore rien de la vie… La connaîtra t-elle un jour… Un matin, un beau matin de printemps, Hakanai se rendit à son travail et emmena comme à la coutume sa fille avec elle. Sans mot dire, sans le moindre geste affectif, elle monta, pressée et en retard... Laissant Nikoyaka toute triste dans son parc. Se rendant toujours à la chambre de Kuruu, elle fut surprise par ce qu’elle vit. Le ninja était assis sur le lit, et fixait le regard sur la porte, comme attendant quelqu’un ou quelque chose. Elle le salua poliment et commença son petit rituel de questionnaire. Il s’était levé et rapproché d’elle, comme pour lui témoigner d’un gage lourd. Sa main se posa sur la taille fine de l'infirmière, qui se rappelant les horreurs vécues par le passé, le repoussa violemment, s'adossant au mur dans un intense tremblement compulsif. Elle se mit à supplier quand elle aperçut la folie teinter les traits de l'homme, mais trop tard, elle avait froissé son prétendent…

« Toi qui disait m’aimer, je suis déçu… Et à ma déception il n’y a qu’un prix… »

Il se saisit d’un kunai et s’approcha lentement, d'une Hakanai paralysée par la panique… Elle s’était laissée glissé contre le mur en pleurs, mais il n’en avait plus rien à faire. Il l’attrapa par le col et sans aucune douceur, la releva à sa taille et l’embrassa, tout en enfonçant l’arme tranchante dans sa poitrine… Elle n’était pas libre de bouger, ni de réagir, elle pouvait juste penser… Kuruu sentait le sang de la jeune femme couler sur ses lèvres, le goût lui plaisait, il ne cessa donc de la tenir… Des médecins alertés par les cris vinrent en courant, mais le ninja déraisonné avait déjà prit la fuite dans le village… Il était déjà loin… Ils virent avec horreur la belle et gracieuse jeune femme vêtue de son uniforme blanc, teinté des couleurs chatoyantes de la mort. Hakanai avait donné sa vie pour les autres, mais n’avait jamais profité de la sienne, voila que l’on s’en rendait compte, une fois que son souffle fut rendu au vent… La dernière pensée de cette femme fut pour son enfant…

« Ne m’abandonne pas… »

Ses larmes n’étaient pas de douleur… tristesse profonde d’une perte plus chère, elle savait que depuis, elle avait détruit la fille qu’elle chérissait…La mort était un pêché bien plus simple que la vie en soi, car en partant, on détruit ceux qui vivaient autour de nous. Nikoyaka était dès lors une enfant vouée à la solitude. Fille tourmentée au passé qui lui sera chargé. Affolés par l'homicide, le personnel hospitalier prévint aussi vite que cela leur était possible l'ANBU, et ces derniers partirent à la chasse… Hakanai était morte, comment l’annoncer à sa fille ? La fillette qui n’avait eu son baiser ce matin dessinait toute triste un corbeau étouffé dans une cage…
Un ANBU prévenu par les médecins aussitôt l'incident arrivé vint passer le mot au chef de sa brigade qui, à visage découvert, se déplaça en personne pour voir la petite enfant qui dessinait, et lui tendit une sucette. Conquise elle sauta sur la friandise avec un sourire chaleureux, le remerciant de deux inclinations distinguées et polies. Ils échangèrent quelques mots…

« Tu serais une fille parfaite… »

« Je suis déjà la fille de ma maman »

« Je sais bien, moi, je rêve d’avoir une fille comme toi. »

« Ma maman elle rêve de trouver un papa pour moi ! »

Voyant que chacune des réponses de l’enfant tournaient autour de sa mère, il se mordit la lèvre et cherchait comment le lui apprendre… Il s’agenouilla en face d’elle, et lui dit de venir dans ses bras. Elle le connaissait cet homme, sa mère était un élément émérite du village, souvent il l’invitait, et comme la fille jamais ne quittait la mère… Il la serra dans ses bras et lui chuchota.

« Ta maman est partie Nikoyaka… Elle m’a dit de m’occuper de toi, je le ferai pour elle, et toi, peux-tu le faire pour elle ? »

« Je fais tout pour ma maman ! Quand est-ce qu’elle reviens ? »

Sa petite voix, son regard innocent, l'homme toujours plus responsable se sentit soudainement impur, quelqu’un de cruel et sans cœur comparé à cette petite chose qui n’était qu’amour… Il baissa la tête et ferma les yeux… Même avec ses cinq ans, elle avait assez de maturité pour comprendre. Elle l’embrassa sur la joue et esquissa un sourire forcé, plissant ses petits yeux pleins de larmes.

« Il ne faut pas être triste, maman n’aime pas ça ! Et puis, maman et toujours avec moi ! Elle m’a promis de ne pas m’abandonner ! »

Le ninja fut surprit… C’était inhumain de réagir ainsi… La petite fillette s’écarta de lui et lui tourna le dos, elle tentait de maintenir ce sourire jusqu’à son départ.

« Allez dire au revoir à maman pour moi s’il vous plait. »

Acceptant, l'ANBU continua son chemin… Nikoyaka regarda le panda que lui avait offert sa mère, une peluche miteuse qu’elle emmenait partout, handicapant un peu plus sa pauvre mère. Elle sauta entre ses bras pelucheux et chaud, et sanglota profondément, elle ne souhaitait rien moins qu'on la voie… Alors que les autres pensaient qu’elle ne pleurait pas parce qu’elle ne comprenait pas. Elle se battrait pour la mémoire de sa mère…
Quand à la chambre, Kuruu était déjà bien loin, fuyant au delà des limites du pays… Les médecins étaient autour du corps de leur collègue et parlaient avec une gravité apeurant dans la voix. Ce ninja fou faisait peur, il était capable de tout… Le chef ANBU était là, porta le corps et disparu… cette femme au atouts uniques… Il pensait les retrouver en Nikoyaka, la fille qu’il n’aurait jamais, et qui pourtant se tenait là, juste devant lui...

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

Les années passèrent une à une, dans une lenteur commune à tous, bercée par la frayeur de voir un beau matin la guerre frapper à leur porte. Nikoyaka avait prit dix ans, c’était devenue une belle jeune fille, elle faisait plus vieille que son âge de par la façon de réfléchir, d’être, et son corps bien formé pour quelqu’un de cet âge. Tout pour elle était beau, même si elle restait en deuil de sa mère, elle ne le montrait pas, affichant la douceur qu’elle n’était qu'exclusivement. C’était une demoiselle épanouie qui aimait profiter de la vie et rendre service. C’était aussi une excellente petite ninja, très douée et assez avantagée de part sa famille d’accueil. Malheureusement à tout règne sa rébellion et sa chute. Elle partageait son temps entre l'unité ANBU à laquelle elle était affilié, et l’académie où en tant que professeur, elle apprenait au étudiants comment suivre le même parcourt qu’elle. Elle était peut-être jeune, mais elle avait les moyens de se surpasser. Elle pouvait aller loin. Elle ne se voyait pas Hokage, elle n'en avait pas la trempe et cela ne l’intéressait pas le moins du monde, mais elle rêvait de devenir Oi-nin… L’idée lui plaisait, elle qui était toute dévouée à son supérieur et beau-père, celui qui l’avait sauvé de la misère et de la tristesse pour lui offrir une vie où elle était si héroïque…

Son quotidien lui était si agréable qu’elle ne l’aurait échangé pour rien au monde. Tout commença un matin assez gris, la petite équipe devait se retrouver au bureau des missions. Nikoyaka était bien évidemment la première, suivit de Hoireru et Koibito, tous semblables dans leur tunique d'ANBU. Dans ses années de début de guerre, cette équipe avait la force de l’âge et des belles années qui allaient leurs tendres les bras. Ils reçurent leur ordre de mission, rien de bien compliqué pour eux, retrouver un parchemin volé, qui était encore au pays. Aussitôt, ils furent partis à la recherche de ce précieux papier. A eux trois ils formaient une équipe dont le village ne pouvait que se glorifier, seul l'élite des ninja comme on les nommait en général, pouvait intégrer l'ANBU. La mission leur semblait simple, pourtant… Ils passèrent entre les montagnes pour finir loin, dans une forêt dense, où les feuilles créait une monde fait d'émeraude plongeant dans les eaux tumultueuses.
Ils s’étaient séparés, et Nikoyaka se dirigeait vers une île au milieu des mangroves. Elle avait pour mission de sécuriser le périmètre, en plus de celui de trouver le parchemin… Elle avait l’impression d’être épiée, elle n’aimait pas ça. Elle avançait un kunai en main, et regardait toujours dans toutes les directions… Elle aperçut une grotte étrange au beau milieu de l’île, un antre qui pouvait servir à beaucoup de choses… Elle entra, toujours sur ses gardes, progressant dans le noir… Alors qu’elle n’était plus à porter de la sortit, elle entendit un bruit sourd… Un rocher bloquait l’entrée… Réfléchie, elle ne paniqua pas, en garde, marchant lentement et armée, lorsque deux mains d’ombre la saisirent au niveau de la taille et la plaquèrent contre un corps chaud qui soufflait dans sa nuque… Elle ne parvenait pas à bouger, étreinte par quelque chose qu’elle ne voyait pas… Elle se débattait…

« Voici ma monnaie d’échange pour le village, un de ses précieux ninja, héhéhéhé… »

Ils ne se connaissaient pas, pourtant, dix ans auparavant, leurs vies s’étaient croisées, et avait été chamboulées…

De son côté, Koibito fit vite le tour de ce qu’il avait à faire pour retrouver Hoireru. Ils n’attendaient plus que la jeune femme, s’asseyant dans les feuillages, au point de rendez-vous. Mais elle ne venait pas, et elle n’avait pas pour habitude de tarder… Mais durant une heure, ils restèrent là, se disant que ça ne voulait rien dire…

De son côté, Nikoyaka était ligotée, étourdie, au fond de l’antre… Kuruu lui parlait, familièrement comme si il l’avait toujours connue, lui racontant ses problèmes et toute sa misérable vie, celle qu’il inventait, fabulant de sa folie qui n’était que plus réelle à chaque instant… Mais jusque là il n'avait toujours pas aperçu le doux visage de son hôte dissimulé par le masque qui la couvrait. Kuruu remédia finalement à cela, en l'arrachant avec violence. Découvrant le visage de son otage, il reconnu sa mère, Hakanai… Il fut troublé et écarquilla les yeux, avec un sourire malveillant sur le visage. Elle le regarda inquiète…

« Tu ne changes pas Hakanai… un véritable fantôme… »

Il s’approcha de la jeune fille et caressa son visage… Elle pleurait, sans doute avait-elle compris… Il l’embrassa, elle ne pouvait bouger, ne pouvait refuser, se contentant de pleurer, s’imaginant à la place de sa mère qui avait vécu ça, à cet âge là… Elle avait peur, terriblement peur… Et puis, un bruit, une détonation… Des gravats entrèrent dans l’antre pour fouetter le visage des deux personnes… Le ninja se recula en sursaut, lâchant la pauvre enfant, puisqu’elle en était réduite à ce stade… Koibito arriva et lança très vite un Ninjutsu Suiton dans la grotte, nettoyant tout sur son passage… Sa coéquipière était malheureusement ligotée… Avec son Chakra, elle rongea les cordes une à une pour parvenir à remonter à la surface, et sortir de la grotte… Kuruu l’avait suivit… Dehors, c’était du trois contre un… Mais elle était bouleversée… Hoireru se mit devant elle comme pour la couvrir.

« Va t-en on te rejoins ! »

Elle n’eut le temps de les prévenir de la situation qu’ils s’étaient déjà élancés sur leur opposant… Kuruu la fixa de son habituel regard malsain et lui sourit, avant d’ajouter d’une voix qui semblait douce…

« Cette fois je te sauverais de l’oppresseur, nous vivrons enfin heureux tous les deux comme tu le voulais ! »

Et à ce même moment là, il posa ses deux mains par terre, faisant sortir du sol d'immenses stalagmites qui empalèrent Koibito. Il n’eut le temps de dire, ou de sentir sa douleur, il demeura, planté comme un épouvantail au milieu de la scène… Nikoyaka hurla de toutes ses forces, mais elle était incapable de se relever… Hoireru apeuré par la force et la cruauté de son adversaire revint vers son équipière, la prit dans ses bras et commença à battre ne retraite. Elle pleurait, de tout son possible, c’était trop horrible… C’était une mission simple, pourquoi était-elle rentrée là-bas ?! Koiboto ne serait pas mort… Alors qu’elle pensait entre deux cris, un liquide couvrit son visage… Elle ouvrit les yeux, pour voir Hoireru, un filet de sang au bord des lèvres, lui afficher un dernier sourire avant de tomber sur elle… Son dos était criblé de projectiles… Nikoyaka totalement paralysée hurla une fois de plus, mais ne parvint ni à bouger, ni à fuir, elle resta sous la dépouille du corps de son partenaire qui perdait de la chaleur corporelle à vue d’œil… Elle ne se sentait plus, elle était mal… Kuruu lui s’approcha en souriant, et tenta de la relever…

« Nous sommes enfin tranquille Hakanai »

Par un excès de folie et de peur, elle ne se mesura plus, elle, kunoichi de si haut vol, personne si réputée, elle n’était plus rien qu’une femme dont l’esprit était choqué et martelé par la mort… Sans réfléchir, elle se leva, s’approcha de son ravisseur et le frappa, une frappe sans force, mais l’envie était là…

« Je ne suis pas Hakanai ! Je m'appelle Nikoyaka ! »

Elle hurlait, hurlait après lui, comme elle n’avait jamais hurlé… Soudain, le ninja sembla retomber sur terre, Hakanai était morte, il venait de le réaliser… Il regarda celle qu'il avait devant les yeux, avant de laisser aller son regard à la dépouille de Hoireru… Elle était comme lui, comme lui après la mort de ses deux partenaires dans une mission qui avait tout de simple… Il attrapa un kunai, et, les yeux plongés dans ceux de la kunoichi larmoyante, susurra…

« Pardonne-moi… »

Ses paroles étaient-elles pour Nikoyaka, ou pour son défunt amour ? On ne le saura jamais, il se poignarda en pleine poitrine avec son arme, ensanglantant un peu plus la jeune femme perdue, et tombant sur elle… S'en était trop pour l’esprit déjà trop tourmenté de la jeune fille, il venait de la perdre, de tout perdre… Tout comme celui qui avait ruiné sa vie, elle tomba dans la folie, mais d’une manière bien différente. Elle ne ressentait plus que la mort autour d’elle, depuis qu’elle l’avait vu de si près… Elle en était malade et ne se contrôlait plus… Elle s’était perdue, ne sachant même plus où elle était, le kunoichi parti donc en courant, s’enfuyant dans le sens opposé à Konoha, mais elle ne le connaissait plus. Et puis elle chuta, et l’esprit fatigué, ferma les yeux pour ne pas se rouvrir… Elle se réveilla, mais elle ne savait où… Elle était seule et loin de la scène…
Du côté de Konoha, le père adoptif s’inquiétait de ne pas voir revenir sa précieuse enfant, et envoya deux ANBUs faire un repérage… Plus qu’efficace, ils ratissèrent le pays, jusqu’à trouver les cadavres… Ceux de Kuruu, Koibito et Hoireru… Mais Nikoyaka n’y était pas, bonne ou mauvaise nouvelle ? Elle fut aussitôt accusée d’avoir assassiné ses compagnons ainsi que le ninja recherchée, mais elle n’avait pas les moyens de réussir un tel dessein… Malheureusement pour elle, les ANBUs lancèrent le signal pour les Oi-nins, qui débarquèrent aussitôt et se lancèrent à la recherche de la jeune fille…

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

Dès son réveil, cette même jeune fille, décida de tout oublier, tout n’était qu’un cauchemar, et à force de volonté, elle y parvint, elle se convainc que ce n’était qu’un mauvais rêve… Elle ne s’appelait plus Nikoyaka, elle n’était plus originaire du pays du Feu, plus rien, même plus ninja, elle recommençait tout… Elle s’enfuit, apeurée de se retrouver dans un endroit qu’elle ne connaissait pas… Pendant ce temps, les Oi-nins la traquaient… La jeune femme avait déjà refusé d’accepter ce qui se passait, et au fur et à mesure qu’elle s’avançait vers une destination dont elle n’avait pas conscience, elle finit par s’inventer l’histoire d’une vie qu’elle n’avait jamais eue, et qui pour elle, était la sienne… Elle ne comprenait plus pourquoi il y avait du sang sur ses vêtements, elle ne comprenait plus rien… Alors que Nikoyaka faisait une pause dans son périple vers un inconnu meilleur, une main se posa sur son épaule et l’empoigna si fort qu’elle finie à genoux… Le ninja fut étonnée de tomber sur quelqu’un de si faible et fragile… Lorsqu’il la vit de face, le visage trempé et les vêtements souillés, il appela ses semblables…

« Alors comme ça on déserte après s’être mouillé les mains ? Et que doit-on faire maintenant ? On ne peut te supprimer, tu es la perle du chef ! Va falloir que tu gères ça avec lui… »

Nikoyaka ne se débattait même pas, elle pleurait… La personne qui la regardait se posait des questions… Si elle comptait déserter, elle aurait peut-être tentée plus ? Ou alors, elle n’était peut-être pas si idiote ? Tout ça lui paraissait bien étrange…

« Lâchez-la ! Elle ne le connais pas votre chef ! »

Là, le Oi-nin fit un bond en arrière en fixant la jeune femme… quelle façon de parler peut courante... Il ne pouvait s’être trompé, pourtant elle ne portait aucun signe d’une appartenance quelconque à une élite ninja, rien…. Il l’empoigna et décida de vérifier en cas d’extrême refus de la jeune femme, ce que son Supérieur lui avait conseillé…

« Tu penses à Hakanai quand tu agis ? Tu penses qu’elle serait fière de toi, de te voir ainsi ? Ta chère mère ? »

Il s’attendait à une réaction monstrueuse, même à une attaque, mais elle n’en fit rien, elle ne bougeait pas, la tête baissée les yeux qui coulaient…

« Vous la prenez pour quelqu’un d’autre… »

Et puis, le Oi-nin, déjà étonné reçu, par invocation interposée, l’ordre de se ramener au village, un ordre plus qu’urgent, apparemment, une délégation étrangère était venue faire un tour… Il se tourna une dernière fois vers Nikoyaka, lâchant un soupir de lassitude mêlé d'incompréhension et disparut dans une brume fine… Laissée à nouveau seule, elle se releva péniblement pour parvenir à un monde meilleur, rentrer chez elle ? Mais chez qui ? Chez Nikoyaka, ou chez Arashi ? En effet, elle disparut de la surface de la planète, Nikoyaka n’existait plus, peut-être n’avait-elle pas sa dépouille parmi les corps, mais son esprit y était resté… Elle vivait recluse au plus profond de la forêt d'émeraude qui bordait le pays du Feu…

Se contentant de chasser pour manger et du silence qui n’avait lieux d’être brisé, elle était seule… Son sourire aussi décéda… A présent, on pouvait voir la splendeur d’une beauté froide, Arashi, la jeune femme qui vivait comme un loup… Elle n’avait plus cette humanité en elle, maintenant, c’était limite si elle était humaine… Elle était devenue son extrême opposé… Solitaire, dès qu’elle rencontrait quelqu’un, elle abordait un côté froid, sournois, agressif et désagréable, ce n’était plus la même fleur de la nature, elle était plus une rose qu’un pétale… Sa vie n’était plus que faîte d’une incroyable errance, interminable, dans les alentours de quelques villages ninjas, mais le mot « kunoichi » ne la qualifiait plus. C’était une chasseuse, il le fallait bien pour vivre… De ce fait, elle avait un corps assez travaillé et endurant, elle n’était pas prête de se laisser aller… Mais un jour, quelqu’un entra dans son territoire… Elle le suivit, guettant, prête à lui sauter dessus et le traquer… En faisant ses gestes, elle se retrouva très vite dans le village, et là, elle n’était plus chez elle… Quelque chose retint son attention, le magnifique bâtiment, la bibliothèque du village… Elle y rentra, mais avec son air sauvage on n’osait pas lui demander de partir… Elle ne tirait pas les livres des meubles, non, elle feuilletait juste ceux qui étaient ouverts au monde sur les tables… Et elle tomba sur un vieux registre de Shinobis,un Bingo Book… Sa mère avait son âge à l’époque de la parution de ce livre. En tournant les pages une à une, passant sans s'arrêter plus que cela sur le portrait d'Hakanai ; elle finit par tomber sur la photo de quelqu’un qui la plongea en transe… Arashi resta figé sur la photo, un léger sourire aux lèvres… qui était cette homme qui faisait à ce point chavirer tout son être ? Peut-être l'avait-il d'or et déjà rencontrée ? Quoi qu'elle en aurait gardée souvenir… Elle resta rêveuse un bon moment, et puis se releva… Disparaissant dans sa forêt épaisse… Elle voulait le retrouver, ce ninja, être avec lui, savoir quel lien les unissait… Kuruu… C’était lui à son âge… C’était son nouveau but, retrouver ce ninja, pour cela, il lui fallait aller à Konoha… Mais le temps passa d’ici qu’elle se décide à entamer son périple…

Tandis qu’à Konoha, à cette même période, c’était la guerre, une guerre sanglante… l'armée de l'ombre faisait des ravages, et à présent, tout les petit pays alentours étaient occupés. La demoiselle solitaire aurait pu rentrer comme elle le voulait, elle n’aurait jamais eut de problème avec les Oi-nins… En fait, la fin de la guerre était à présent attendue, puisque l’issue était scellée, depuis la mort du Mizukage… D'autre part la famille de Nikoyaka avait perdu toutes ses têtes, Nikoyaka elle-même n’étant plus là. Il n’y avait plus que du vide, un creux dans ce monde, un trou dans les génération… Des disparitions qui ne faisaient qu’alourdir le bilan de mortalité déjà conséquent… Arashi bien qu’étant quelqu’un de particulièrement sauvage et dépourvu de la moindre onces de qualités, demeurait être quelqu’un de complexe… En fait, pour la comprendre, il fallait surtout qu’elle se comprenne elle-même et c’était loin d’être cela… Elle erra longuement entre raison et folie pour savoir si elle devait ou non partir à Konoha, et la folie eut le dessus… C’est alors qu’elle prit le chemin de ce village… Traînant des pieds dans la poussière, la tête baissé, un ricanement ignare et sadique au fond de la gorge… La misanthrope entre les montagnes glissait, silencieusement…

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

Depuis son envie folle de partir et de rechercher cet homme dont elle ne connaissait rien et qui mystérieusement,l'attirait comme un aimant, elle avait beaucoup erré… Elle ne se souvenait plus avoir habité Konoha, autant que sa localisation lui avait été retirée de l’esprit. Elle ne savait même pas où le situer, dans son recul de toute civilisation. Arashi marchait, certes, mais pour aller vers une destination qu’elle ne connaissait pas… Se dirigeant vers ci et là, n’abordant jamais ne serait-ce que la frontière du pays. Au final, le temps passait pour rien, sa route demeurait vaine, et sa patience était loin d’être une vertu. Retombant toujours à un même point de départ, Oto, elle était bien loin de mettre un pied à Konoha… Pourtant c’était son désir le plus cher. L’ennuie de chercher sans rien devenir l’énerva plus que fortement, d’où son arrivée, un mois plus tard à l’académie d’Otogakure. Sa main, posée sur la porte de bois l’avait laqué et presque dégondée… Arashi était de mauvaise humeur… Face à l’accueil, elle n’attendit pas son tour, et très vite les embrouilles commencèrent… Sauf que très vite elle trouva le mot de la fin, et tous firent en sorte de la faire partir au plus vite de cette salle, ainsi, elle fut la dernière arrivée et la première servit… Ainsi, elle fut l’élève du professeur le plus dur de tout le pays… Malheureusement, il ne lui fut pas fatal, au contraire, elle n’en prit qu’un peu plus de hargne et de poil de la bête… Ils étaient faits pour collaborer ensemble. C’était sa plus digne élève, celle sur qui il avait entièrement déteint, et celle qui était le plus a même de finir dans la brigade de torture de Ta no kuni. Arashi resta longtemps sous sa garde, jusqu’à, malheureusement pour lui, le valoir. La kunoichi avait peu à peu acquise la confiance du village, et du pays, au sortir de la guerre…

Les trahisons s’enchaînèrent ensuite, très vite, lorsqu’elle trouva qu’elle avait assez perdue de temps. La jeune femme avait recueillit assez d’informations sur le village et l’avait même déjà infiltré plusieurs fois, elle savait comment s’y rendre, les yeux fermés. Chacune des pièces de son puzzle s’assemblait peu à peu… Elle fut convoquée, un soir, chez le représentant du village pour une mission secrète. Elle saisit sa chance.
Elle devait escorter un vénérable ninja blessé de guerre, jusqu'à son village non loin du pays du Feu, tout était absolument parfait. Comme à son habitude, sans hésitation, mais avec la froideur des monts de Kumo, elle répondait affirmativement et partait aussitôt. Elle alla chercher son passe droit pour la liberté, et ne lui laissa même pas le temps de se préparer, à quoi bon se préparer pour mourir ? Arashi était passé maîtresse dans l’art du poison, que d’ailleurs, son senseï avait l’immense honneur de goûter dans son Sake dernier cru. Elle partit donc, ce soir où la lune se cachait derrière un nuage, pour accomplir son devoir…

Pour escorter le Shinobi, elle était la mieux placée, en effet, jusqu’à ce qu’elle considère qu’elle n’avait plus à remplir son devoir, c'est-à-dire, lorsque son pied déserta le pays. A partir de là, elle redevenait la louve qu’elle avait si longtemps été. Entre ses doigts experts une unique fleur à l'aspect serein et effrayant dansait, attendant son heure… Ils marchaient, le vieillard parlait beaucoup trop pour elle… Elle décrocha quelques pétales qu'elle broya entre ses mains… Et, souffla dessus, laissant les toxines se répandre dans l'atmosphère nocturne… Lentement, le corps se vida d’air, puis de vie, pour tomber inerte sur le sol… Pour se débarrasser du fardeau, Elle sortit de quoi faire du feu, et tout naturellement, enflamma le corps. L’épaisse forêt au-dessus de sa tête empêchait toute la fumée de faire un signal, c’était l’endroit rêvé. Après avoir éteint les braises, elle poursuivit son chemin, rayant indiscrètement son bandeau du son. Maintenant, elle était libre.

Le voyage fut assez long, mais elle se ménageait, et s’encourageait à avancer, toujours plus vite, ce qu’elle fit avec un professionnalisme des plus admirables ! En effet, elle arriva le lendemain aux portes de ce village. Il y avait déjà du monde aux portes, personnes de tous horizons venus assister à la reconstruction. Elle alla, impassible vers eux, sans détourner sa route, n’ayant même pas peur qu’on fasse une mauvaise réaction à la vue de son bandeau. D’ailleurs, aussitôt que suffisamment de gens l'eurent aperçu, un ANBU vint l’intercepter avant qu’elle ne vienne à la rencontre des futurs étudiants. Elle s’approcha de sa démarche féline, et, le voyant, s’arrêta, croisant les bras sous la poitrine comme pour la remonter. Le ninja la fixa, et regarda bien son bandeau, posé autour de sa taille, bien en évidence…

« Puis-je savoir ce que vient faire une Nuke-nin dans le coin ? »

L’air hautaine, elle fixait le ninja qui derrière son masque semblait impassible. Elle ne dit mot. Mais lui, en face, s’impatientait, autant qu’elle parle plutôt que de compromettre son plan, surtout que d’ici peu, elle aurait les Oi-nins du village voisin au train. D’une voix, claire et belle, mais soufflant comme une bise nordique, elle répondit…

« Lorsque vous voyez une pierre précieuse devant vous, vous vous demandez ce qu’elle fait là ? Elle viens s'offrir à vous, cela semble… Logique ? »

Avec son regard haineux et son air dédaigneux, elle semblait néanmoins confiante et ne pas montrer une once de crainte face au représentant du village face à elle. Soit elle était inconsciente, soit elle savait se débrouiller un minimum… Elle le vouvoyait, mais par pure hypocrisie, il n’y avait pas vraiment de respect pour elle dans ces mots… Mais lorsqu’on avait pris en compte son bandeau, on pouvait déjà être sûr qu’elle avait le rang nécessaire à déserter un village auquel on n'échappe pas si facilement ; et puis, cette certitude, et cette audace… Cela confirmait les dires… Comme il ne savait pas si il devait lui faire confiance, il lui demanda de la suivre, et l’emmena dans la tour, juste à côté des portes, une sort de guet, et appela d'autres ANBU, pour venir vérifier les dires de la jeune femme. Mais aucun ne pu déceler un mensonge dans les motivation de la ninja,ni même reconnaître en elle les traits de la douce Nikoyaka... Ainsi, ils la laissèrent, après avoir prit un semblant d’informations pour pouvoir la retrouver, et lui avoir indiqué où aller pour être reconnue du village…

Une fois dans le village, le joyeux tintamarre qu’elle faisait fit tressaillir plusieurs passants qui la regardèrent avec un air effaré. Il fallait un sacré culot pour arriver dans un village, avec son bandeau rayé bien à vue, et faire comme si de rien n’était. Arashi, elle ? Elle s’en fichait royalement, elle portait en elle une haine froide comme la neige éternelle, une haine indéchiffrable qui la poussait à regarder le monde avec des yeux déjà conquis par l’horreur qu’était ce monde… C’était une femme effroyable, autant par sa beauté que par sa laide façon de pensée. Néanmoins, dans le domaine ninja, on ne pouvait rien lui reprocher, elle était totalement faite pour ce métier et chacune des consignes, elle les appliquait. C’est sans doute ce qui faisait le plus peur dans le tableau du coups, quelqu’un de malsain, mais pourtant inattaquable, totalement en règle dans tout ce qu’il entreprend et qu’il imagine… En effet, ça devait être effroyable de se sentir si impuissant. Le boucan qu’elle faisait était pure provocation, de plus, elle n’avait jamais eu en tête de devenir quelqu’un de discret en l’espace d’une nuit, il ne fallait pas rêver. L’agressivité féline de cette jeune femme pouvait aussi repousser, avec son regard mauvais et ses grands airs, elle semblait totalement dépourvue de la moindre pitié ou humanité… Elle haïssait, haïssait sans raison, donc haïssait froidement. Lassée de la provocation pour aujourd’hui, elle marcha vers la tour du Hokage, et y entra, poussant la porte, sans aucune gestuelle douce ou précieuse. Elle se hissa vers le comptoir, sans avoir la civilité d’attendre, et lorsque l’intendant lui demanda de faire la queue, elle le regarda d’une telle sorte qu’il se tourna vers elle pour écouter sa requête.

« Que voulez-vous ? »

Que voulait-elle ? Bonne question ! Trouver un ninja dont elle n’avait qu’un visage et un bref descriptif. Ce n’était pas possible ? Certes, dommages, mais elle ferait tout pour y parvenir, seule, de préférence. Elle martela le guichet de la paume de sa main, formant une certaine résonance dans le bâtiment, elle savait jouer avec le bruit, elle n’était pas une ancienne ninja du son pour rien. Avec un regard assassin, une voix de glace, elle lui répondit, dans une certaine impatience :

« Elle veut simplement visionner le registre ninja. »

« Vous pensez que ça se fait ainsi ?! »

Surpris, sans doute même choqué, il resta, là, à se demandait si la jeune femme plaisantait ou si elle ne connaissait rien de la vie. Arashi ne répondit pas, elle se contenta de croiser les bras sous la poitrine et de le fixer avec une lassitude et un énervement palpable. Alors qu’elle faisait demi-tour en se dirigeant vers la porte, elle tourna la tête pour indiquer, de son air hautain et détestable…

« Elle reviendra, soyez-en sûre...»

Sans se soucier de la réaction qu’il pouvait bien faire, elle poussa la porte, la claqua et sauta sur le premier toit à sa vue et contempla le village… Il ne lui rappelait absolument rien, pour elle, c’était une découverte, du moins, lorsqu’elle faisait ses missions dans le coin… Autrement, elle n’était pas originaire d’ici, d’après elle. C’est incroyable de voir à quel point, lorsque le cerveau ne veut plus, il est capable de faire abstraction et de réécrire le tout… Effectuant une petite marche de toit en toit, elle parti du côté de la forêt du village, s’enfonçant dedans, elle avait faim…

Elle n’avait pas ce statue qu’elle voulait tant, enfin, façon de parler. Elle se dirigeait déjà hors du village, loin des hommes, dans la forêt noir qui entourait le village et faisait une frontière entre Konoha et Oto. Ses pas étaient lents et longs, elle voulait par-dessus tout entrer dans ce fichu village donc elle n’avait rien à faire. Elle se dirigeait vers un village qui ne lui était pas inconnu, mais sans un intérêt réel pour y entrer. Alors que le village n’était pas tout à fait visible, elle s’était profondément enfoncée dans la masse d’arbre pour pouvoir manger, une main se posa sur son épaule, une main qui l’étreint… Elle posa la sienne par-dessus, la serra, et fit voler le corps devant elle. La personne était agile et semblait s’y attendre, car elle avait effectué un beau saut pour atterrir sur le sol sans un bleu. Elle n’avait pas de temps à perdre, elle contourna l’obstacle et reprit son chemin, quand elle entendit un bruit de fourreau derrière elle… Un katana ? Pour une simple personne comme elle ? Que lui voulait-on ? Elle se retourna pour enfin voir son assaillant, lorsqu’elle reconnu le bandeau frontal d’Oto, le village où elle avait siégé. Elle se retourna vers lui, croisant les bras, et de sa voix glaciale commença l’interrogatoire.

« Quelle bêtise. Pourquoi envoie-t-on un idiot d’homme ? N’a-t-on pas encore compris qu'elle déteste cela ? »

Le regard haineux comme elle l’a si bien, ses mains s'agitèrent tandis qu'elles se chargeait d'un pollen ocre et lourd, chargé d'amertume... sans prendre soin de bloquer sa respiration, pour ne pas faire entrer les toxines de poison dans son système respiratoire, elle souffla au creux de ses mains, envoyant voler le pollen partout autour d'eux. Elle était connue pour cela à Oto, c’était une reine dans les métiers d’herboristerie, de par sa grande connaissance de toutes les plantes de cette forêt. Elle savait quelles plantes avaient des vertus médicinales, et celles qui étaient mortelles. De ce côté-là, elle n’avait aucun égal. Le ninja face à elle esquissa un sourire malsain.

« Donc tu gaspilles tes chères mixtures pour un idiot d’homme ? Concept très particulier... »

A ce même moment, le bruit de son pied frotta la terre et il s’élança sur la jeune femme avec le katana déployé et un signe fixe sur l’autre main. Malheureusement pour lui le poison avait déjà fait son effet et la jeune femme n'eut aucun mal à esquiver, se déplaçant bien plus vite que l'Oi-nin, tout comme si le temps était plus long pour elle. Elle en profita pour passer derrière lui et arracher le masque qui couvrait son visage, et y reconnu son cher professeur. Elle lui offrit un sourire sardonique qu'il appréciait tant, et passa à nouveau derrière lui couvrant son visage d'une fleure rose et douce, l’empêchant de respirer, alors même qu’il allait effectuer une permutation. Et puis, il suffoqua, et la jeune femme tomba à genou, elle aussi avait inhaler le pollen mortel tandis que son maître se débattait. Elle se sentait partir, ses yeux se fermèrent et elle sombra dans l’inconscience, voyageant lentement vers la mort.

Un souffle d’air frais lui caressa le dos… Elle frissonna et finit par sursauter et d’un coup, elle tomba. L’impression de flotter n’était pas si fausse, elle était sur l’épaule de quelqu’un, et la surprise qu’elle lui fit en se mettant à gesticuler le fit lâcher prise. Elle ouvrit les yeux en se frottant le front et en maugréant. Le soleil matinal vint frapper en plein son visage, ce qui lui rendit le travail que d’autant plus dur. Elle marmonna lorsqu’elle vit la silhouette de quelqu’un se dressait devant elle… Elle grogna, comme un loup perdu sorti de sa meute… Elle attrapa un de ses kunai et se releva à l’aveuglette pour se mettre faiblement en garde. Elle ne dit rien, elle tremblait tellement, elle était encore si faible, mais elle restait aussi mauvaise, malgré qu'on lui ai visiblement sauvé la vie. Son corps frêle était trop épuisé, et très vite elle tomba à genoux sur le sol boueux. Sans hésiter, la silhouette s’approcha d’elle et posa sa main sur son épaule… Arashi l’attrapa et serra si fort qu’on pouvait penser qu’elle allait lui broyer. Elle le tira vers le bas jusqu’à ce que son visage soit à la hauteur du sien, et elle l'embrassa à pleine bouche. Avec sa langue agile elle vint déposer les dernières particules de poison dans l'antre de son sauveur, puis elle se releva, à mesure qu'il dégringolait. Regardant cette silhouette qui n’en était que trop flou pour elle, dans la boue, elle arracha le bandeau de Konoha qui enserrait le front de l'homme et le remplaça par le sien. Elle procédait à un échange, ce qui visiblement ne gênait que très peu le Shinobi aux portes de la mort. Une dernière fois, il put voir son visage satisfait, puis elle se retourna et prit le chemin sans savoir où elle était, mais sûre de l'endroit vers lequel elle se dirigeait. Et, sans prendre la peine de le regarder, elle commenta :

« On aurait du t’apprendre qu'on ne touche pas à ce qui ne nous appartient pas. »

Validééééééééééééééééééééééééééééééééé.
Harcèle un admin (pas moi je le suis pas) pour avoir accès à tout partout dans le forum x) .
Et rebienvenue ma soeurette .
Rah, d'un coup on croirait que le forum renaît.

Ouep, tu donne vie au forum par tes 4 posts (ou 5 ou 6) de présentation x)

Re-bienvenue, ça fait plaisir de te voir =)
J'ai pas tout lu (je pars au lycée là XD), mais j'ai lu tes descriptions qui sont déjà ... à ton niveau ^^

Petit question : tu veux être simple membres, modo et admin (admin nous aiderais beaucoup, mais je comprendrais que tu ne veuille pas, vu tout le travail que tu avais avant).

Voilà, et encore une fois re-bienvenu ^^

eh ben ? personne qui valide parmi les admins ? bon bah je valide donc tout cela, faudra juste me faire penser si tu veux revenir en tant qu'ANBU, ou un grade légérement moins élevé. Après, si tu tiens à reprendre la poste d'Hokage, on pourra en discuter, sinon bah Ok aussi.

Re-bienvenue en tout cas ! Ca fait plaisir de revoir un pilier de NR !

(Par contre, vu le comportement parfois instable, j'espère que tu n'as pas l'intention de tuer le premier ninja qui te contrarie xD déjà que le village doit reprendre du poil de la bête, s'il se réduit encore plus... ^^"")

BB, Akari, Taz' ou les autres, si vous avez quelque chose à dire en plus (ou contre ma décision, même si j'en doute), postez à la suite !

Civil Nombre de messages : 10 Age : 35 Date d'inscription : 26/06/2008

Merci à moi aussi ça me fait plaisir ^____^
Pour le grade bah, euh, je sais pas, avec mon histoire c'est plutôt difficile de trouver quelque chose qui colle vraiment ^____^'
Sinon je préfère ne pas avoir de responsabilités, je suis simplement en "vacances" pour l'instant...

re-bienvenue maître *o*

Rien à redire, comme d'habitude ^^

Saru avait validé ^^ Par contre j'ai zappé les accés dsl x)

» presentation De Akari