Naruto Renaissance
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Naruto Renaissance

Role-playing s'inspirant de l'univers de Naruto.
 
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 Ceylan-chan aka le Jouet de BB

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Ceylan
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Ceylan


Nombre de messages : 18
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Date d'inscription : 19/10/2007

Ceylan-chan aka le Jouet de BB Empty
MessageSujet: Ceylan-chan aka le Jouet de BB   Ceylan-chan aka le Jouet de BB Icon_minitimeLun 28 Juil - 14:23

Nom: Aucun

Prénom: Ceylan

Age: Vingt trois ans d'âge physique, trois d'âge mental.

Sexe: Féminin, au dernières nouvelles...

Physique: Ceylan est une femme qui, physiquement, respecte toutes les règles de la banalité. Pas d'yeux vairons ou de cheveux bicolores, son apparence était simple et propre. Elle ne s'abandonnait pas à de goûts poussés en matière de camouflage qui viendrait parfaire son air innocent et pur - peut être quelque peu hautain sur les bords. En tout point, c'esr une femme qui ressemble à une autre, et dont l'image qu'elle donne à autrui était aussi importante que pour elle-même. Tout était calculé et minutieusement pensé. A commencer par le premier jugement que l'on porte sur elle lorsqu'on la voie une première fois. Distinguée ou vulgaire - avec ce regard qui nous observe à la dérobée - agréable ou froid - sa carrure n'impressionne pas, mais ces bras croisé sur sa poitrine laisse présager qu'elle n'est pas fait pour la parlote - insensible ou juste déjantée ... ? Physiquement, il n'y a rien à tirer de Ceylan. Elle ressemble aux autres et se confond aux autres. Dans la masse, elle n'est qu'un soldat de plus.

Une femme montée du haut de ces un mètre cinquante cinq, c’est la seule chose ici qui ne s’est pas effacé avec le temps. Les traits de son visage ne sont plus doux comme autrefois. Déformé par la folie, déformée par l’alcool, déformé par la peur, la souffrance, elle n’a que vingt trois ans, on pourrait lui en donner dix. Non, ce n’est pas une bonne déformation. Elle régresse, elle régresse, et cela se sent, et cela se voit. La plupart du temps, ses grands yeux vous observent de derrière quelques mèches rebelles. Sa peau claire se réfléchie, presque grise, presque blanche, on ne sait ; faisant ressortir une chevelure blonde et un regard profond. Son visage est expressif, peut être trop. Un sourire pointe souvent sur le bout de ses lèvres mais ce n’est pas pour indiquer qu’elle est heureuse. C’est une folle, dans son malheur, elle le sera toujours.
Elle possède un corps fin, trop fin. Squelettique même, on sent ressortir ses os de derrière des vêtements épais, des pulls pour la plupart. Elle hait le montrer. Alors elle le cache. Ceylan se couvre toujours le visage. Elle ne sait pas pourquoi vraiment, mais elle le fait parce que c’est comme ça. C'est une folle vous dis-je, je me tue à le répéter mais personne ne me crois (XDD).

Mental: Folle et le vaut bien (le vit bien aussi) (Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'on croit, huhuhu) et il est d’ailleurs difficile de ne pas s’en apercevoir. La plupart de ses crises se caractérise par un changement d’humeur aussi rapide qu’une fusée collée à un boomerang. Colère, joie, peine et tant d’autres sont capable de s’enchaîner en moins de une minute montre en main. Son visage se déforme, ses yeux se plissent, s’agrandissent, et c’est parti pour un tour de Space Mountain comme si vous y étiez : ça hurle, ça piaille, ça râle mais bordel que ça fait du bien ! Elle n’est pas bien méchante, Ceylan, oh non, pas bien allez. Mais ne lui donnons pas le Bon Dieu, elle serait capable d’en faire son doudou. C’est une fétichiste qui l’assume, pas mal d’ambition et de rêves qu’elle ne réalisera malheureusement jamais. Et ça la met en rogne. Le problème avec la folie des grandeurs, c'est qu'on ne sait pas où finit la grandeur et où commence la folie. Elle est d’une jalousie extrême pour tout ce qui est mieux qu’elle – et ça fait pas mal de choses je dois dire – alors gentille, ça non, elle ne l’est pas non plus. C’est une femme tout de même, un minimum de décence enfin.

Assez maniaque, elle aime le travail bien fait et apprécie les effusions de sang. Ca l’excite, tout ce liquide rouge qui salit les vêtements et qui ne part que si l’on frotte avec de la javel ou un bon savon. Et allez trouver du savon … Avec quelques doutes tout de même, peut être pourrions nous dire que Ceylan est une personne fragile psychologiquement. Facilement convaincue, idiote, stupide, crétine ; bref, la proie parfaite à tout niveau. Elle est encore loin d’être une petite innocente, candide, mais ça ne l’empêche pas d’être naïve et de ne se méfier de rien ni de personne sauf de quiconque porterait un œil trop intéressé à son nounours. Autrement : une amoralité à toute épreuve, un sens de la logique aussi absent que la raison, un paradoxe à elle toute seule, bref ; la vie est bien trop court alors autant en profiter les enfants…

Nindo: "Tu veux être mon doudou ?"

Village souhaité: Le même que mon Master, BB <333

Histoire:

« CEYLAN, ESPECE D'ANIMAL ! »

Oui, madame, je sais, ne m’enfoncez pas plus en terre que je ne le suis déjà. Oui, je sais, le matériel n'est pas à sa place, si les étoiles sont à la place des kunaï, redoutons une invasion d'OGM ninjas. D'OGM tout court, si nous avons de la chance. Ca nous changera de ces foutus... OUI MADAME, je sais que ce n’est pas le sujet. Qui puis- je, franchement ? Mais pourqui un tel rangement ? Pourquoi les étoiles dans les casiers de droite et les kunais dans ceux de gauche ? Les étoiles, c'est dans le ciel... Oui, madame, oui ; je suis chiante quand je m’y mets mais est ce que c’est franchement ma faute SI VOUS N’ETES QU’UNE BOULE DE NERF SUR PATTES DE MES DEUX BORDEL DE CHIPS !

Ceylan releva la tête, brandit sa frimousse ronde vers l’auteur d’un tel délit de non-rime. Partant du haut : il faut imaginer un petit crâne de piaf, avec des cheveux filasses coupés au bol, avec un front trop large (ça semble difficile, je sais) ; de petits yeux enfoncés dans ce petit crâne vide, un nez très fin, mais légèrement aquilin, une petite bouche qui laisse quand même échapper un flot de connerie impressionnant, avec parfois environ un millimètre de rouge à lèvres (elle doit le manger, elle n'a pas compris comment il fallait s'en servir), un menton plutôt important. Que dire sans être caricatural : il est probable que ses côtes soient plus proéminentes encore que ses seins, ce qui contraste nettement avec les jambons qui lui servent de cuisses. Le problème, c'est quand elle porte des jupes. Problème d'abord pour les autres qui se seraient bien passés de ces visions d'horreur, et problème pour elle car voulant sans doute paraître moins "ronde", elle comprime ses cuisses dans des collants qui en moyenne ne tiennent pas plus de deux heures. Généralement, il y a un bruit de déchirure vers les environs de neuf heures: la graisse trop comprimée a fait lâcher le lycra. Propre sûr elle, uniforme impecable. Sans doute née avec les œillères qu'elle porte encore. On ne parle pas de cul, c'est péché, mais qu'est ce qu'on aime ça ! ("Commmmeeeent ?!! Il y a de l'exploitation sexuelle dans le Tiers-Monde ? Mais au fait, c'est quoi l'exploitation sexuelle ?"). Même s’il est fort probable que son activité sexuelle se résume à une masturbation intensive devant ses papiers... ou 30 millions d'Amis. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas grand-chose à tirer de cette femme, sauf peut être quatre pâtés en croûte et quelques rillettes.

Il y eu un long silence. Durant lequel Ceylan ne bougeat pas. Mais l'immonde petit rat, lui, gigotait de fureur. Elle voulut miauler qu'elle n'y était pour rien, la faute au monde, la faute aux autres ; mais on lui asséna une baffe qui lui retourna la tête en un seul coup. La jeune femme hoqueta sur place, paralysée par la douleur, avant de retourner une tête furibonde vers la cause de ses malheurs et d'élever un doigt rageur qui donna lieu à... de grosses larmes et des gémissements. Madame soupira. Tout le monde soupira. Et la vie reprit son cours, innéfaçable, impertubable...


* * *


L'appartement sentait la sueur et l'alcool. Au delà des fenêtres : le gris du ciel. Un incroyable bordel y régnait, comme si l'on avait combattu là avec des épées et des canons - les temps de Napoléon étaient certainement plus propres. Par terre traînait des papiers, quelques toiles, quelques croquis et de la poussière. Et dans tout ce capharnaüm, Ceylan posa un pied plus l'autre pour échapper à l'assaut de feuille de dessin. Un petit sac blanc à la main marqué d'un tampon d'une grande entreprise d'agroalimentaire, son écharpe enroulée autour du cou, elle ressemblait à ces petites poupées de cire que l'on vend trois francs au marché. Dépassant tous les cartons entassés, elle déposa le sac, son manteau, son écharpe. Un chat roux vint se frotter contre ses jambes mais elle l'ignora et passa dans la deuxième salle de son deux pièces.
Les murs étaient taggués de mots invraisemblables.

SOUFFLE
PASSION


TerMIner


Solide


Lubie


OMBRES

TROP TARD



Charlie s'avança et sortit un feutre noir de sa poche. Se mettant sur la pointe des pieds elle écrivit en gros à même le mur : F....O...

On sonna.

Elle se retourna d'un bond et dévisagea intensément la porte en bois. Quelqu'un ?

Pourquoi quelqu'un ? Pourquoi hein ? il vienne pour quelqu'un ou pourquoi ? Ont il un pourquoi à dire à quelqu'un ? Et si le pourquoi de ce quelqu'un n'est pas quelqu'un qui dit pourquoi à un autre ? Hein ? Qui ne dit pas que ce pourquoi est quelqu'un ? HEIN ?
Elle fit un pas puis deux. Tout se passa bien alors elle continua. Elle se dirigeait vers la porte et ses yeux venaient de passer au rouge. Les manches de son pull lui parurent bientôt trop petites, elle les attrapa et les referma sur ses mains, les mèches de ses cheveux lui tombèrent devant les yeux. Renversant certaines piles de papiers et de dossiers, elle se jeta sur la poignée de la porte et murmura certains mots inscrit sur le mur. De l'autre côté, on s'impatientait.

"Mademoiselle, ouvrez s'il vous plaît ! Police de Konoha.
- La police ? Poli ? ...ce ? Qu'est ce qu'ils veulent ?
- Nous voudrions vous parler mademoiselle. C'est à propos d'Matsu.
- Mat... Matsu ? Huhuhuhuhuhu... Pas là Matsu, ah non pas là. Méchant homme, vilain, il voulait faire du mal à Grisou. Tutututut, mon Grisou ; pu là Matsu, pu là - elle caressa le chat.
- Savez vous où il se trouve ? La famille n'a plus de nouvelles depuis plusieurs semaines.
- Sais pas, pu là vous dis-je. Méchant Grisou... non Matsu ! Méchant Matsu aha ! Y voulait jamais jouer, méchant ! Vilain !
- Mademoiselle, laissez nous rentrer."

Elle s'immobilisa, les yeux aussi grands que deux balles de golf, et soudain elle tambourina sur la porte en hurlant.

"JAMAIS ! VOUS N'ENTREREZ JAMAIS ! MATSU PAS LA, MECHANT HOMME, PAS LA ! IL M'A DEMANDE POURQUOI, JE LUI AI DIT QUELQU'UN ! JAMAIS !"

Elle courut dans la seconde pièce, renversant tout sur son passage et le dénommé Grisou – boules de pwal de son état – cracha contre la porte à présent forcée. Au passage, Ceylan se saisit d’un pinceau qui passait par là et frotta ses deux mains ensemble. L’échauffement commençait. Ils allaient rentrer, alors à quoi bon. Elle saisit un pot de peinture noire et y trempa le bout du pinceau, l’appliquant ensuite contre le mur pour terminer le mot en cours.


F…O…L…


On enfonça la porte.


F…O…L…I…



Les deux hommes entrèrent et se précipitèrent dans la seconde pièce.


F…O…L…I…E.



Pleinement satisfaite, elle sourit. Ils entrèrent. Elle se retourna. Et but le contenu du pot cul-sec. La peinture noire lui coulait le long des lèvres et sur le menton.


* * *


<< C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous.>>



Depuis combien de temps était elle ici, elle ne savait pas. Peut être un mois, peut être trois ans, quelle importance. Elle attendait toujours que la porte de sa cellule s'ouvre et que l'on vienne nettoyer ses mains ensanglantées. Elle les frottait contre les murs en permanence ; c'était tellement marrant de voir les ongles se détacher un à un et ses doigts laissant échapper un flot de liquide rouge qui ne sentait rien sauf lorsqu'il séchait. Ils avaient bien voulut qu'elle garde son pull et s'en vêtisse chaque jour, chaque heure, chaque seconde, chaque saison et à chaque moment. C'était une protection. C'était un moyen d'échapper à tout en fuyant le rien.

Ils l'avaient enfermé là sans rien dire, en annonçant le pire en silence. Malade était l'excuse. Folle, la vérité. Elle ne sortirait pas, elle ne sortirait jamais. C'était trop simple ainsi, il lui fallait faire ses preuves et rien ne se passait comme prévu.

"__Rapport du médecin B.

__Premier symptôme : la violence.
__Le patient agresse tout et tout le monde, qu'il soit médecin ou simple patient, qu'elle les ait déjà rencontré ou non, qu'elle les ait déjà vu une fois dans sa vie ou pas. Cela finissait par devenir dangereux, nous avons du l'attacher à un lit et ne la faire sortir qu'après les autres ou en l'isolant du groupe.
__Deuxième symptôme : le régressement.
__Il lui arrive de pleurer et d'hurler sans que rien ne lui porte préjudice à cet instant. Cela se caractérise ensuite par des crises violentes que nos aides-soignants ont parfois du mal à contrôler. Nous l'avons bâillonné pour qu'elle évite d'agacer d'autres patients.
__Troisième symptôme : les hallucinations.
__La plupart sont nocturnes mais nous n'avons jamais pu définir réellement ce qu'elles contenaient car la patiente a toujours du mal à parler et s'expliquer.

__Le mieux serait encore de la changer d'établissement, le notre n'est pas conçue pour les personnes possédant ce genre de problème."



Il pleuvait des cordes quand on enferma Charlie dans sa cellule. La jeune femme se laissa faire, enfin convaincu qu'elle ne pourrait pas s'enfuir, pas cette fois ci. Silencieusement, elle glissa le long du mur et s'assit le postérieur sur le sol, dans la poussière. La pièce n'était pas très grande, elle ne pouvait pas étendre ses jambes et cela la gênait. De plus, une bonne partie de la cellule était réservée au lit et au petit bureau, vieux mobilier de bois qui accueillait pas mal de souris, rats et autres rongeurs et insectes que Charlie trouvait répugnant. En face d’elle, elle pouvait se voir refléter les quelques lumières du dehors, tels les projecteurs censés protéger l’asile de toute sortie indésirable. Il faut dire que ce dernier n'avait pas été crée pour les vacances de ses résidents. Véritable et gigantesque bâtiment de béton, elle s'élevait dans la campagne, un endroit presque secret et affreusement bien gardé.

Cette aventure ne dura pas bien longtemps. Elle ne dure jamais assez longtemps. Il avait cette femme dans la cellule d’à côté, qui hurlait jour après jour. Elle allait finir par la rendre folle. Alors Charlie avait tambouriné sur le mur, hurlant à son tour, les yeux exorbités, en mal, en manque. Dehors, elle sentait l’agitation des gardiens et leurs cris à eux aussi. Cela l’excita. Elle hurla plus fort encore. Et quand, excédé de tant de barouf, on vint ouvrir la porte et qu’elle aperçut le regard rageur d’un de ces gars en noir, la matraque s’élever au dessus de sa tête… elle n’hurla plus jamais.

(la suite à suivre, j'attend le retour de mon ami BB... ^___________^)
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