Histoire de Naruto Renaissance !

Alors que Tout semble aller pour le mieux et au temps où chaque village est a son apogée, de nouveaux ninjas affluant des quatres coins du monde pour se répartir entre Oto, Konoha, Kiri, Suna, Kumo ou même Yuki, viennent faire tourner avec équité la roue bien huilée du système politique et économique du monde.
Chacun vit tranquillement sa vie et règle ses affaires de son côté, sans embûches, sans accrochages… en quelques mots : une harmonieuse paix et sereinité flotte agréablement dans l’air. Et pourtant... à côté de cela, tout proche... l’Ombre s’est déjà réveillée, l’Ombre grandit lentement dans les ténèbres de l’insousciance, rampant sournoisement peu à peu tel un serpent avide vers ses proies sans que personne ne s'en inquiète, ni même ne la remarquent.

Seul Sakola Samaka, jeune Yondaime Kazekage, semble s’en être rendu compte et avoir senti la vile menace qui plane avec lourdeur au-dessus de leur tête à tous suite à sa rencontre avec un garçon étrange aux pouvoirs écrasants du nom de Kyoishiro Kayiro. La funeste organisation connue sous le nom de l’Akatsuki : la Lune Rouge, vient en effet de rejaillir des entrailles de l’Histoire.
Le jeune Kazekage décide alors d’aller quérir soutient auprès de la prestigieuse Mizukage, Arashi Yagami, dont la force militaire est particulièrement puissante. Cette dernière se laissera facilement convaincre, en vue des enjeux, et les deux nouveaux alliés formèrent alors une équipe époustouflante : jamais, de mémoire d’homme, on avait réunis sous la même bannière une équipe aussi prodigieuse. En effet, en plus de compter deux kages parmis les plus forts, elle se composait encore de Tazuki Mukahi et Matsuo, deux anbu dont la réputation n’était plus à faire au le pays du Vent, ainsi que de Neko, une jeune recrue du village de Kiri, mais au génie accru !
Cinq personnes… cinq personnes aux caractères différents, aux croyances différentes, au mode de vie différent même, et pourtant… cinq personnes unies dans un seul et même but : préserver la paix du Monde et mettre à bas les Ténèbres grandissantes !

Plusieurs mois passèrent, pendant lesquels les cinq compagnons recherchèrent des informations sur leurs ennemis mortels, entre autre la localisation de leur planque principale, avant que les dernières mises au point et préparatifs ainsi que de l’élaboration d’un plan soient achevés. L’expédition insensée, voir suicidère pour certains, fut alors lancée et les opposants aux Ténèbres se lancèrent dans leur combat pour la Lumière.
Les cinq compagnons se mirent donc en route pour aller défier la plus grande organisation maléfique de tous les temps, qui mettait en péril tout ce qui avait été, les valeurs du passé, les souvenirs rayonnants d’un pays serein en paix, et tout ce qui était encore à venir. Après tout, tout cela le jeune Samaka n’en était pas sûr mais les seules bribes d’info qu’il avait pu récolter quant aux buts de la Lune Rouge, étaient déjà bien obscures et ne laissaient rien présager de bon. En effet, Kyoishiro avait laissé sous entendre lors de leur rencontre que lui et ses compagnons étaient à la recherche des jinchuuriki ou, plus précisement, des Bijuu scellés en eux. Les neufs Bijuu ancestraux qui, une fois réunis, offrait à leur maître une puissance si démesurée qu’elle en devenait incontrôlable pour les Dieux eux-même. Alors que voulait la Lune Rouge en poursuivant un tel but, si démentiel, si irresponsable ? Même sans pouvoir répondre à une telle question, l’attitude à prendre était certaine, il fallait… les topper ! De plus, quatre des cinq compagnons se voyaient directement touchés par les aspirations de la funeste organisation, étant eux-même des jinchuuriki. Sakola possédait Yonbi et en avait le contrôle parfait, Tazuki Hokou, Neko Kaku et Arashi, la Mizukage, Yamata no Orochi.

Guidés par les indications qu’ils relevèrent le long de leur chemin de besogne en tout genre, les cinq compagnons finirent, au bout d’une semaine de voyage, par atteindre leur but… Au cœur d’une sombre forêt, où aucun homme ne se rendait plus suite aux évènements étranges voir paranormaux qui s’y étaient déroulés dans les derniers temps, se dressait devant eux une haute falaise dont le flanc était percé en un large boyau qui s’enfonçait en descendant vers les entrailles de la terre. Il régnait anormalement un silence de mort, pas un chant d’oiseaux pour venir égailler l’atmosphère et donner du courage à nos héros. Tout cela était-ce normal ?
C’est avec une certaine appréhension, mais tout en restant sur leur garde, que les amis pénétrèrent dans le tunnel, se faisant bientôt engloutir par le froid et les ténèbres qui y séjournaient. Toujours rien… Seul les échos de leurs pas répondaient à leur présence. Les membres de l’Akatsuki avaient-ils étaient prévenus, d’une manière ou d’une autre, de leur venue ? Avaient-ils fuit ? Ou bien ce repaire n’était-il tout simplement plus le leur depuis quelque temps ? Autant de questions qui se bousculaient dans les esprits tendus des shinobi. Questions qui s’envolèrent toutefois aussi vite qu’elles étaient venues lorsque le petit groupe déboucha soudain, au tournant d’un virage, dans une vaste antre illuminée par des flambeaux accrochés aux murs, au milieu de laquelle se tenaient, le visage souriant, un jeune homme aux cheveux d’un blond de paille et aux yeux d’un bleu pâle : Tokito Mibu, le chef de la Lune Rouge en personne. Néanmoins cela personne ne le savait car aucun des cinq compagnon n’avaient eu la « joie » de le rencontrer. C’est donc légèrement décontenancés qu’ils se déployèrent autour de cet homme à l’allure d’enfant qui les regardait lui-même d’un air amusé mais poli. Et alors que l’incompréhension et le doute étaient au plus haut, trois silhouettes jaillirent des zones d’ombre formées par les cavités rocheuses de la caverne pour se ruer sur les cinq intrus. Réagissant au quart de tour, ceux-ci parvinrent à repousser l’offensive surprise et les silhouettes se replièrent alors autour de l’enfant aux cheveux blonds qui n’avait pas cillé d’un poil. Attila Maruboshi, Hikikomoru Otoko et enfin, le pire de tous, avec son regard glacial et rougeoyant comme le sang des multiples victimes qu’il avait faites, Kyoishiro Kayiro, second de la Lune Rouge, firent face à nos valeureux shinobi. Ils s’étaient apparament fait avoir comme des bleus et ceux qu’ils pensaient avoir par surprise leurs avaient finalement rendu la pareille… En tout cas, les masques venaient de tomber ainsi que le rideau des mensonges. La dure réalité faisait maintenant face aux cinq compagnons qui se retrouvaient en tête à tête avec les quatre plus grands criminels que le monde avait jamais porté…
Il en fallait toutefois plus pour désarçonner ceux qui avaient tous un rêve, celui de faire de ce monde un de pays et de prospérité ! Et c’est ainsi que la bataille, qui se retranscrirait dans l’Histoire sous le nom de La Bataille des Héros de la Lumière, commença pour bientôt faire rage.

Sakola, Arashi et Neko affrontèrent tous les trois l’homme au regard de braise qui ne semblaient guère embarrassé de leur surnombre. En un jutsu, il parvint même à réduire le jeune bras droit de la Mizukage en un tas de cendre misérable. Ce fut la fin d’un combattant hors pair… De son côté, Tazuki défiait la fureur d’Attila qui eut raison de lui, le laissant agoniser dans son sang pendant plusieurs heures sans qu’il ne puisse rien faire d’autre qu’attendre la mort. Enfin, Matsuo combattait à égalité contre Hikikomoru, dernière recrue de l’Akatsuki, et les blessures infligées furent nombreuses des deux côtés. Ce fut toutefois Hikikomoru qui parvint à s’en sortir vivant mais grandement affaibli.
Une seule personne n’avait pas daignait prendre part aux hostilités ouvertes. En effet, le jeune blondin au visage angélique se contentait de s’écarter lorsque deux combattants commençaient à se rapprocher de lui, mais ne montrait aucune once de peur, d’inquiétude ou d’appréhension. Non, il était là, avec son petit sourire amusé touchant le bord de ses fines lèvres, contemplant comme s’il s’agissait d’un banal spectacle les hommes qui se déchiraient sous ses yeux. S’était comme s’il n’en avait que faire et que tout ce chahut autour de lui était bien futile. Ne ressentait-il pas la Peur ni la Mort qui plannait sur l’antre, dans chaque atome d’air ? Apparament non. Et même lorsque Sakola Samaka, se rendant bien compte qu’ils n’arriveraient pas à venir à bout des titans qu’ils avaient osé défier, passa directement au stade des quatre queues de son bijuu, libérant par là une puissance incommensurable, le garçon ne fit que sourire et s’approcha alors tranquillement de lui tandis que Hikikomoru se faisait engloutir par son chakra. Il leva la main, lentement, presque avec tendresse et lorsqu’il referma ses doigts sur son poing… le Kazekage à l’apparence méconnaissable s’affala de tout son long sur le sol : mort. Ainsi s’éteigna brutalement l’existence d’un homme au cœur brave et au rêve digne. Mais rien ne semblait pouvoir entraver le pouvoir de cet enfant blond qui regarda d’un air doux son fidèle bras droit achever d’un coup de sabre l’anbu Tazuki du Désert.

Une écatombe… voilà ce que fut la tentive folle de cinqs compagnons. Toutefois, une personne avait survécu : Arashi Yagami, la Mizukage. En effet, dans un ultime soucis de préserver l’avenir, le Kazekage avait réussi à téléporter la jeune femme qui passa du véritable cauchemard à la vision rassurante de son village. Mais elle savait que ce geste ne devait pas être vain et qu’elle devait honnorer la mémoire de ses amis tombés au combat. La Guerre commençait juste !

La Mizukage, seule survivante de l’expédition et dernière porteuse des espoirs que ses compagnons avaient placé en elle, décida d’honnorer leur mémoire plutôt que de se bercer d’illusions et de rejoindre par couardise la cause de l’Akatsuki qui, elle le savait, ne s’en tiendrait pas là et qui, maintenant qu’elle savait s’être débarassée de ses plus virulents opposants, ne tarderait pas à vouloir étendre son pouvoir au-delà de son antre sordide. Ainsi entreprit-elle de diffuser la sombre nouvelle, cherchant à rassembler sous la même bannière l’ensemble des villages cachés, proclamant l’abolition nécessaire des querelles et les différences qui les tenaient à distance l’un de l’autre coutumement. Mais les altercations les plus sourdes sont souvent les plus profondes et, malgré son récit plus que convainquant sur le conflit qui avait eu lieu quelques jours plus tôt, les shinobi ne semblaient guère prêt à oublier leur orgueil propre et à s’unir, ayant trop longtemps vécu dans un contexte de compétition qui ne les poussait guère à s’allier.
Ainsi, c’est seulement au bout de six longs mois de palabres inutiles pendant lesquels une force obscure semblait avoir grandit sur l’ensemble de l’atmosphère, que les villages finirent par s’entendre sur la réalité des choses. Suna, largement choqué par la perte de leur Kazekage, mit la main à la pâte rapidement ; Konoha, emplit de valeurs vertueuses n’hésita pas non plus. Seul Oto et Kumo restèrent réticents un temps mais finir par accepter ; le premier, dirigé pas les subalternes de Orochimaru dont l’existence s’était etteinte par leurs propres mains, ne souhaitait pas se mettre à dos les autres puissances alors qu’il se trouvait dans une situation instable, le second car il traversait déjà une crise assez violente dans son propre pays et n’avait pas souhaité se rajouter encore d’autres problèmes. Mais l’ombre noire et menaçante qui étendait ses ailes au-dessus de tous, finit par convaincre les derniers récalcitrants qui rejoignirent alors la Résistance et commencèrent à s’organiser sérieusement, rassemblant des troupes, performants leur matériel et armement, développant de solides stratégies offensives et défensives…
Mais les choses avaient déjà que trop tarder à se mettre en place et si l’alliance représentant le droit à la Liberté s’était finalement prise en charge activement, il ne fallait pas croire que le camp adverse était resté passif pendant cette période. L’atmosphère lourde et oppressante qui plannait en était une preuve. L’Akatsuki savait qu’en dépit de sa grande puissance, elle ne pourrait faire le poid si le monde entier décidait de s’allier contre elle pour la renverser. Mais fort heureusement pour l’organisation, le monde n’était pas aussi pur que l’aurait souhaité leurs adversaires et il existait bon nombre d’hommes pour qui seuls la guerre et les combats sanglants avaient de la valeur : mercenaires, barbares, pirates, vagabonds, assassins, brigands… Ainsi, deux armées se formèrent parallèlement et un jour… ce qui devait arriver arriva et le choc des Titans eut lieu sur le territoire des plaines de l’ancien village de Kusa.

Suite à ce premier affrontement qui fut des plus violents, la véritable guerre commença et plongea l’ensemble des pays dans un chaos plus qu’infernal où chaque jour, on déplorait d’innombrables pertes des deux côtés. L’espoir semblait avoir déserté mais farouchement, la bataille continuait, toujours plus agressive et acharnée, comme si une part de folie avait prise possession du cœur des hommes. Malheureusement, si les Troupes de l’Ombre, comme on les nommaient, n’étaient pas particulièrement brillantes et n’incarnaient pas un obstacle insurmontable pour l’Alliance, il en allait différement des membres de l’Akatsuki. Personne n’aurait été capable, à part la Mizukage, de dire à quoi ressemblaient l’énigmatique chef et son second Kyoishiro Kayiro, pour la simple et bonne raison que lorsque ces deux là entraient en scène, il ne subsistait à la représentation que des cadavres voir seulement des cendres… Les Alliés (non, non pas de la première guerre mondiale XD) purent toutefois comptait une victoire qui remit un temps du baume au cœur des vaillants combattants. En effet, Arashi Yagami parvint à éliminer Attila Maruboshi au cours d’un affrontement titanesque qui donna naissance à un canyon sur les terres de Ishi no Kuni dont la secousse sismique qui en résultat fit s’effondrer le village de Iwa. Jour de regain d’espoir mais aussi de peine… car la Mizukage, dans son exploit, avait donné toute son énergie et y laissa la vie en même temps que son adversaire rendait son dernier souffle. Ainsi s’éteigna la dernière plus grande résistante à la progression inexorable du pouvoir de la Lune Rouge.

Suite à la perte de la Mizukage, la guerre prit un nouveau tournant et non un des plus heureux. Les pertes redoublèrent du côté des Alliés tandis que de plus en plus de maraudeurs et nuke-nin rejoignaient les rangs des Ténèbres. Les villages tombèrent les uns après les autres aux mains de l’ennemi, soit par la défaite, soit par l’abandon et bientôt, il ne subsista plus que le village de Kumo qui tena encore debout, ayant échappé plus ou moins aux rudes combats grâce à son accessibilité grandement restrainte perché en haut des montagnes. Ainsi les derniers résistants et prêcheurs du monde libre se reculèrent-ils là bas, préparant ce qu’ils savaient être comme la toute dernière des batailles qui scellerait le destin de l’humanité.
De ce ballet sanglant qui s’annonçait, dont l’issue dépendrait l’avenir, le monde entier s’en souviendrait comme de la plus grande démonstration d’amitié et d’amour. Comment ça ?! devaient vous vous dire alors que nous parlons ici d’un combat où tous crurent que la Vie périrait. Patience, vous n’allez pas tarder à le savoir.

Ce fut un matin d’hiver, où le ciel pleurait des flocons de neige, que les habitants de Kumo se réveillèrent avec, sous leurs yeux, l’immense armée noire qui se profilait à l’horizon et serait aux portes d’en moins d’une demi-heure. S’en suivit à cette effarante nouvelle, une agitation encore jamais vu jusque là ; des centaines d’hommes et de femmes en uniforme de combat courraient à leur poste de garde, s’armaient, ajustaient le matériel offensif… tandis que d’autres criaient des ordres de droite à gauche à une population de civils composées de femmes au foyer, de veillards et d’enfants qui braillaient, qu’il fallait mettre à l’abris du combat qui s’annonçait. L’espoir n’était pas au rendez-vous mais la rage oui. Même s’ils savaient tous pertinament qu’ils y laisseraient fort probablement tous la vie, aucun des valeureux shinobi ne fit un pas en arrière ou ne songea même à déserter. Oh non ! Leur colère était trop grande, leur désespoir trop profond pour qu’ils craignent encore la mort. Ainsi allaient-ils se jeter corps et âme dans cette bataille. Celle qui devait être la toute dernière, celle pour qui ils donneraient tout plutôt que d’accepter la toute-puissance de leur adversaire !
Mais alors que les deux armées se faisaient maintenant face, que le fracas des armures et des katana s’entrechoquant les uns contres les autres pour intimider l’ennemi retentissait, que les chants barbares des guerriers grondaient, que les piètinements des soldats battant le sol faisaient trembler ce dernier, une silhouette apparue comme de nul part et vint se placer entre les deux camps menaçants, au beau milieu du pire no man’s land qu’on pouvait imaginer. Qui donc ce fou pouvait-il bien être ? De quel côté était-il ? Personne n’aurait su le dire car le visage de l’homme était dissimulé sous une large capuche noire. Seules quelques mèches de cheveux noirs se laissant voir. Il y avait quelque chose d’étrange dans cette apparition et, aussi invraissemblable que cela puisse paraître, le seul fait que cet homme se soit interposé entre les deux armés avait suffit pour calmer d’un coup celles-ci. Il y avait quelque chose dans sa présence et sa prestence qui imposait le silence à tous et un profond respect. Et alors qu’on aurait même entendu une moucher péter (XD dsl j’ai pas pu m’en empêcher mdr), lentement, la silhouette leva un bras, laissant apparaître de longs doigts fins qui rayonnèrent un instant d’une lumière blanche avant qu’un puissant souffle tiède s’abatte, toutefois sans violence, sur les maraudeurs et autres vermines, intensifiant tellement la lumière que tous furent aveugler un instant et lorsque les soldats de l’Alliance retrouvèrent le sens de la vue, il ne subsistait plus rien de leurs adversaires mis à part un homme portant une armure et un casque commun qui se tenait debout au milieu d’une sorte de brume de poussière blanche. Dévastée… en un instant, en un seul geste, l’armée noire venait de périr ! Les alliés, qui n’en revenaient pas, mirent un instant avant de commencer à pousser des exclamations de joies et de se mettre à pleurer mais… ils se stopèrent bien vite lorsqu’une horrible tension, qui leur donnèrent l’impression que leur cœur allait se broyer dans leur poitrine, émana du dernier soldat qui restait. La puissance dégagée était telle que plusieurs hommes tombèrent évanouis et que la capuche recouvrant le visage de l’inconnu tomba en arrière, révélant son identité : Kahiashi, ancien Kage de Kumo qui avait disparu du jour au lendemain sans laisser le moindre mot à part le nom de celui qu’il vouleit voir lui succéder. Une nouvelle fois, la stupeur frappa certains hommes, les vétérans qui avaient connu ce jeune homme énigmatique qui les avait un temps gouverné. Et dire qu’ils l’avaient tous cru mort ! Mais leur surprise se révéla encore plus grande, si c’était possible, lorsque le dernier soldat des forces des Ténèbres retira son casque et que les traits fins d’un certain garçons blond aux yeux bleux apparurent : Tokito Mibu, l’ami d’enfance de celui là même qui lui faisait aujourd’hui face et venait de réduire à néant son armée. Un petit sourire amusé était accroché à ses lèvres tandis qu’il fixait le visage placide de celui qui été encore maintenant son meilleur ami. L’amour et l’amitié… ces sentiments étranges qui se confondent et se fondent, ces sentiments à la fois si proches et paradoxalement opposés qui se mêle à la joie et la colère, le bonheur et le malheur, l’espoir et la haine. Ces sentiments qui vous feraient faire tout et n’importe quoi à la fois… comme s’entretuer ; pour enfin se départager, pour honnorer une promesse faite à chacun, pour se prouver que l’on était prêt à aller jusqu’au bout du monde l’un pour l’autre, à transcender la vie, à défier la Mort, à ne faire plus qu’un pour cet unique, merveilleux et inconnu voyage vers l’au-delà.

Ainsi finit la guerre, d’une manière à laquelle personne ne s’était jamais attendu, ni même rêvé. Ce matin d’hiver, sous le regards des flocons et le ciel qui les avaient vu naître, les deux « frères » livrèrent leur dernier combat l’un contre l’autre, et y laissèrent tout deux la vie, leurs mains liées l’une à l’autre pour toujours, à jamais… tandis qu’un sourire commun, heureux et pur illuminait leur visage tandis qu’ils rendirent leur dernier souffle, leur corps se désintégrant en une poussière doré qui s’envola vers les nuages, suivant les tourbillons du vent.
L’armée noire anéantie, le chef de l’Akatsuki mort, rien ne semblait plus entraver les Alliés de fêter leur victoire après avoir assisté au combat le plus titanesque que la vie ne verrait jamais plus et qui avait emporté la vie deux ces deux hommes qui s’étaient aimés au-delà de l’amour et lémitié réunis, au-delà de la folie, jusqu’à la Mort. Huit ans de guerre. Huit de guerre s’achevèrent enfin et chaque homme rentra dans sp, pays respectif, ayant fort à faire pour la reconstruction de ce nouveau monde, de cette résurrection qui leur tendait les bras et n’attendait plus qu’eux pour donner naissance à un monde meilleur. Un monde dans lequel une nouvelle génération pourait vibrer, frémir, trépider, danser… sur le rythme de la vie qui leur était offerte.

Arashi Uchiwa devint la nouvelle Hokage, Akiyuki Chikataya la nouvelle Kazekage, Toshiro Hitsugaya le nouveau Mizukage, Matsuo Haji la nouvelle Raikage et enfin Kagami Fuyuno le nouveau chef d’Oto. Doucement mais sûrement, tout rentra de nouveau dans l’ordre et une nouvelle page de l’histoire pouvait dès désormais s’écrire !